Le café et la fatigue : un duo qui ne fait pas bon ménage

Une tasse de ce nectar se trouve dans les mains d’une écrasante majorité, dès les premières heures de la journée. Le café est un coup de pouce (et de boost) indispensable pour beaucoup d’entre nous, si bien que 83% des Français.es déclarent en consommer, d’après l’Ifop.

Si cette boisson est généralement perçue comme une alliée pour acquérir plus d’énergie, il arrive qu’elle provoque l’effet inverse. Dans certains cas, le café amplifie la fatigue et donne bien plus envie de se rendormir, plutôt que d’attaquer la journée.

Le manque de sommeil et le café : un duo qui ne fait pas bon ménage

Pour la Sleep Foundation, différents facteurs physiques sont responsables de ce sentiment de fatigue. À commencer par le manque de sommeil, qui concerne 63% des Français d’après l’Ipsos.

Face à des nuits courtes et peu qualitatives, le premier réflexe serait de compenser avec du café. Mais l’idée fait plus de mal que de bien. “L’ingestion d’une trop grande quantité de caféine peut avoir un impact négatif sur le sommeil, vous rendant somnolent le lendemain”, explique la Sleep Foundation.

Une étude publiée en 2013 avançait d’ailleurs que consommer du café dans les six heures qui précède le coucher pouvait perturber le sommeil. En réalité, c’est un cercle vicieux qui se crée : car vous vous sentez plus fatigué, vous buvez davantage de café, mais la substance perturbe votre sommeil, ce qui entraîne une plus grande fatigue sur le long terme.

Le corps s’y habitue bien trop

Boire bien trop de cette boisson chaude est aussi néfaste dans la mesure où le seuil de tolérance change. Si la consommation de caféine améliore – au départ – l’humeur et le temps de réaction, ainsi que les performances physiques, le corps peut développer une véritable habitude.

À mesure que la substance est grandement consommée, une résistance s’opère. Ainsi, “une consommation régulière de caféine pendant trois jours seulement suffit à provoquer des symptômes de sevrage lorsque vous arrêtez de la consommer, notamment une sensation de fatigue accrue”, indique la Sleep Foundation.

Les effets de la caféine sur le taux de glycémie

Dans le corps, la consommation de caféine influence l’organisme à certains niveaux. D’abord, le taux de glycémie change. “Boire du café le matin peut contribuer à la résistance à l’insuline et avoir un impact négatif sur la capacité de l’organisme à tolérer le glucose”, développe la Sleep Foundation.

Cette condition est plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète ou de prédiabète. D’autant plus que l’hyperglycémie est généralement associée à une sensation de fatigue accrue, en particulier chez les femmes. À l’inverse, il est aussi possible de se sentir épuisé.e en raison d’une hypoglycémie : lorsque le taux de sucre dans le sang atteint un pic, puis diminue, cette chute peut affecter les niveaux d’énergie.

Le métabolisme n’y est pas non plus pour rien. Tout le monde ne métabolise pas la caféine à la même vitesse. Les personnes pour qui le processus est lent peuvent ne pas se sentir alerte aussi rapidement que d’autres. À l’inverse, la substance peut ne pas avoir autant d’effet sur vous ou s’estomper plus rapidement, entraînant une sensation de somnolence plus tôt.

Consommation de café et fatigue : quelle place tient la génétique ?

Sur un plan plus complexe, la consommation de caféine influence également les niveaux d’adénosine, une substance chimique qui contribue à l’endormissement.

“Le café favorise la vigilance et réduit la fatigue en bloquant les récepteurs de l’adénosine et en empêchant cette substance chimique d’exercer ses effets favorables au sommeil”, détaille la Sleep Foundation.

Au-delà de toutes ces explications subsiste aussi la théorie de la génétique, car des chercheurs ont constaté que la génétique a un impact sur la façon dont un individu réagit à la caféine. Certaines personnes seraient donc naturellement plus sensibles aux effets négatifs de cette boisson chaude, comme l’anxiété ou la perturbation du sommeil.

Les effets négatifs du café peuvent toutefois être domptés en adoptant quelques bonnes habitudes au quotidien.

En premier lieu, les experts de la Sleep Foundation recommandent de dormir suffisamment ou de travailler davantage sur la qualité de son sommeil.

Une consommation stratégique du café est aussi envisageable. À commencer par la gestion des quantités. En effet, le Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles rappelle qu’il est conseillé aux adultes de consommer 400 mg de café par jour en Europe. Dépasser ce seuil pourrait ainsi favoriser l’apparition de certains effets négatifs. Tentez donc d’avoir la main légère avec votre cafetière.

Le café et la fatigue : un duo qui ne fait pas bon ménage

Le café et la fatigue : un duo qui ne fait pas bon ménage

Une tasse de ce nectar se trouve dans les mains d’une écrasante majorité, dès les premières heures de la journée. Le café est un coup de pouce (et de boost) indispensable pour beaucoup d’entre nous, si bien que 83% des Français.es déclarent en consommer, d’après l’Ifop.

Si cette boisson est généralement perçue comme une alliée pour acquérir plus d’énergie, il arrive qu’elle provoque l’effet inverse. Dans certains cas, le café amplifie la fatigue et donne bien plus envie de se rendormir, plutôt que d’attaquer la journée.

Le manque de sommeil et le café : un duo qui ne fait pas bon ménage

Pour la Sleep Foundation, différents facteurs physiques sont responsables de ce sentiment de fatigue. À commencer par le manque de sommeil, qui concerne 63% des Français d’après l’Ipsos.

Face à des nuits courtes et peu qualitatives, le premier réflexe serait de compenser avec du café. Mais l’idée fait plus de mal que de bien. “L’ingestion d’une trop grande quantité de caféine peut avoir un impact négatif sur le sommeil, vous rendant somnolent le lendemain”, explique la Sleep Foundation.

Une étude publiée en 2013 avançait d’ailleurs que consommer du café dans les six heures qui précède le coucher pouvait perturber le sommeil. En réalité, c’est un cercle vicieux qui se crée : car vous vous sentez plus fatigué, vous buvez davantage de café, mais la substance perturbe votre sommeil, ce qui entraîne une plus grande fatigue sur le long terme.

Le corps s’y habitue bien trop

Boire bien trop de cette boisson chaude est aussi néfaste dans la mesure où le seuil de tolérance change. Si la consommation de caféine améliore – au départ – l’humeur et le temps de réaction, ainsi que les performances physiques, le corps peut développer une véritable habitude.

À mesure que la substance est grandement consommée, une résistance s’opère. Ainsi, “une consommation régulière de caféine pendant trois jours seulement suffit à provoquer des symptômes de sevrage lorsque vous arrêtez de la consommer, notamment une sensation de fatigue accrue”, indique la Sleep Foundation.

Les effets de la caféine sur le taux de glycémie

Dans le corps, la consommation de caféine influence l’organisme à certains niveaux. D’abord, le taux de glycémie change. “Boire du café le matin peut contribuer à la résistance à l’insuline et avoir un impact négatif sur la capacité de l’organisme à tolérer le glucose”, développe la Sleep Foundation.

Cette condition est plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète ou de prédiabète. D’autant plus que l’hyperglycémie est généralement associée à une sensation de fatigue accrue, en particulier chez les femmes. À l’inverse, il est aussi possible de se sentir épuisé.e en raison d’une hypoglycémie : lorsque le taux de sucre dans le sang atteint un pic, puis diminue, cette chute peut affecter les niveaux d’énergie.

Le métabolisme n’y est pas non plus pour rien. Tout le monde ne métabolise pas la caféine à la même vitesse. Les personnes pour qui le processus est lent peuvent ne pas se sentir alerte aussi rapidement que d’autres. À l’inverse, la substance peut ne pas avoir autant d’effet sur vous ou s’estomper plus rapidement, entraînant une sensation de somnolence plus tôt.

Consommation de café et fatigue : quelle place tient la génétique ?

Sur un plan plus complexe, la consommation de caféine influence également les niveaux d’adénosine, une substance chimique qui contribue à l’endormissement.

“Le café favorise la vigilance et réduit la fatigue en bloquant les récepteurs de l’adénosine et en empêchant cette substance chimique d’exercer ses effets favorables au sommeil”, détaille la Sleep Foundation.

Au-delà de toutes ces explications subsiste aussi la théorie de la génétique, car des chercheurs ont constaté que la génétique a un impact sur la façon dont un individu réagit à la caféine. Certaines personnes seraient donc naturellement plus sensibles aux effets négatifs de cette boisson chaude, comme l’anxiété ou la perturbation du sommeil.

Les effets négatifs du café peuvent toutefois être domptés en adoptant quelques bonnes habitudes au quotidien.

En premier lieu, les experts de la Sleep Foundation recommandent de dormir suffisamment ou de travailler davantage sur la qualité de son sommeil.

Une consommation stratégique du café est aussi envisageable. À commencer par la gestion des quantités. En effet, le Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles rappelle qu’il est conseillé aux adultes de consommer 400 mg de café par jour en Europe. Dépasser ce seuil pourrait ainsi favoriser l’apparition de certains effets négatifs. Tentez donc d’avoir la main légère avec votre cafetière.

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